Rétroviseur

Rétroviseur
yann joussein batterie
fanny lasfargues contrebasse
stephan caracci vibraphone
yoann durant saxophones

28.04 llmenau (DE)
29.04 Beeflat, Bern (CH)
25.05 Chalon-Sur-Saône, Arrosoir

Formé d’une contrebassiste remuante, d’un vibrapho-percussionniste, d’un saxophoniste ambulant et d’un batteur bordélique, le groupe « rétroviseur » naît en décembre 2007. Issus du CNSM de Paris, les quatre musiciens sont réunis par le batteur sur une invitation de Riccardo Del Fra pour un festival à Toronto en janvier 2008.

Attachez vos ceintures et regardez bien dans le rétro pour voir que l’esprit du groupe est bel et bien viseur, toutefois, prenez garde à l’angle mort car ce quartet n’a pas fini de surprendre.

Invited by Ricardo Del Fra to perform at the IAJE 2008 in Toronto, Yann Joussein formed Rétroviseur. After a huge success they moved on to tour Europe and played in several prestigious venues and festivals including the famous "jazz à la villette" and the Goethe Institute in Germany. The jazz press including Jazzmagazine's renouned Frank Bergerot wrote numerous elogius articles and contributed to them winning the "Jazz Migration" program from "AFIJMA". Consequently they are programmed for 2010 to play in most of the Jazz clubs and festivals in France and Europe.
All compositions are written by Yann Joussein and are a perfect melting pot of simplistic pop songs inter-twinned with intricate jazz improvisations and free jazz sonorities.
The members of Rétroviseur have each played with many influential contemporary jazz musicians such as Jim Black, Marc Ducret, Archie Shepp, Riccardo Del Fra, Bernard Lubat, Evan Parker, Aka Moon, Barry Guy to name a few.
Retroviseur is also part of a great collective called "coax", located in paris.

Lauréat jazz migration 2010

Nouvel Album Rückspiegel
sortie décembre 2011

recorded october 31, november 1 - 3, 2011, mixed and mastered by Olivier Cussac at studio Condorcet, Toulouse

1er album "Live at Jazz à la Villette"
enregistré en septembre 2008 à la Cité de la Musique

Presse

autoauto

Yves Dorison, Culture Jazz

Ce n’est pas si souvent que l’on prend un rétroviseur en pleine figure. Celui dont on parle possède un son massif, a les arêtes
saillantes et une couleur butyreuse. Il n’en est pas moins fuselé, tel un stylet agité par une main aléatoire, et surprend l’oreille par ses rebonds véloces et ses imprévisibles envolées. Il est jeune, il cogne, s’alanguit rarement et, soyons franc, ne laisse que peu de répit aux auditeurs. Le matériau sonore est pris à bras le corps. S’en échappent les instrumentistes du quartet quand ils le souhaitent pour surprendre encore. Non dénué de lyrisme, Rétroviseur capte l’attention, ou plutôt attrape voracement au vol son auditoire pour ne plus le lâcher. Non seulement, ils nous ragaillardissent mais, en sus, nous interpellent. L’avenir a du souci à se faire.

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Marc Bonnetain, Le Journal Saône-et-Loire

Ça a jazzé au théâtre. Soirée intense vendredi au théâtre, avec deux concerts qui ont laissé les spectateurs pantois. « Rétroviseur » tout d'abord avec Stéphane Caracci, Yoann Durant (saxophone), Fanny Lasfargues, (contrebasse) et Yann Joussein. Ce quartet joue son jazz dans l'urgence et avec une audace qui réjouie et entraîne sur des chemins différents. Le haut niveau est là et leur permet d'explorer des sons nouveaux, d'aller voir ailleurs si on ne peut pas jouer autrement. C'est frais, c'est novateur, c'est bon.

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Frank Bergerot, Jazz magazine

à propos du concert à la Cité de la Musique dans le cadre de Jazz à la Villette 2008, le 7 septembre en première partie de Guy le Querrec, « l’œil de l’éléphant » avec Jean-Pierre Drouet, Michel Portal, Louis Sclavis et Henri Texier.

En première partie une splendide surprise, le quartette Rétroviseur. Il se passe tout de suite quelque chose, quelque chose qui vous embarque pour ne plus vous lâcher. Yoann Durant a son langage à lui et rien ne s’y trouve gratuit (…). Prodigieuse palette de sons soufflés, de slaps, de phrasés conventionnels aussi (…). L’orchestre vibre et gronde, un tempo s’installe, jamais tout à
fait clair, mais assurément puissant, (…) la musique de Rétroviseur, (…) c’est un son collectif, avec un batteur Yann Joussein, qu’il faut aller réentendre avec le DDJ Trio qui sait pétrir les tempos et les timbres comme on travaille une pâte en cuisine, juste ce travail avant que ça soit moulé et tout cuit; avec une contrebassiste Fanny Lasfargues, qui utilise les effets électroniques hors de tout cliché, selon une palette splendide ; avec un vibraphoniste Stéphan Caracci déjà entendu avec Raphaël Imbert Newtopia Project, qu’il faut aller réentendre avec Inama ou le quartette In & Out aiguillonne cette musique avec une précision d’acupuncteur.

Et tout ça, porté par un lyrisme splendide, sur des trames modales assez simples semble-t-il, mais précisément agencées : point d’orgue sur une modulation en suspens, rendez-vous inattendu à l’unisson, break thématique incluse dans une séquence free, accelerando, nuances, dynamique (…)

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Mathieu Durand, Criss Cross Jazz

Comme son nom ne l’indique pas, Rétroviseur s’est formé sous l’impulsion d’un batteur. Prix d’instrumentiste au concours national de La Défense en 2007, pièce maîtresse de DDJ, entendu aux côtés d’Aka Moon, Marc Ducret ou Barry Guy, Yann Joussein est le compositeur en chef de ce quartette formé d’élèves du CNSM. Mais s’il a préféré choisir un patronyme collectif pour baptiser son projet, il faut y lire un dessein collectif.

Et il suffit d’avoir vécu un concert de Rétroviseur pour s’en rendre compte : ensemble, ils créent comme une masse sonore enivrante et bruitiste, héritées tout à la fois des recherches sonores du free, d’un certain lyrisme rock, d’un langage autant marqué par les musiques improvisées européennes que par la figure multiforme d’un John Zorn. Et c’est bien le mélange singulier des sonorités de leurs instruments qui détonne : la batterie frénétique de Yann Joussein, la contrebasse précise de
Fanny Lasfargues, le vibraphone de Stephan Caracci (entendu chez Raphael Imbert) et le saxophone virevelotant de Yoann
Durant (ex-membre du JPOA de Christophe Monniot).

Créé sur le vif sur une invitation au festival de Toronto de Riccardo Del Fra en décembre 2008, Rétroviseur s’est mué au fil des mois en une véritable machine de scène partie pour durer.

Après avoir écumé les festivals (Jazz à La Villette, Nancy Jazz Pulsations, Jazz au Fil de l’Oise), les voici qui viennent d’être sélectionnés par le programme Jazz Migration.

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LIBERATION, LE DISQUE, Dominique Queillé, octobre 2010
Rétroviseur, "Live at Jazz à la Villette", le jazz vrombissant
La semaine dernière à Dijon, demain à Perpignan puis en Allemagne et à nouveau sur les routes de l’Hexagone (Caen, Nevers...), c’est pied au plancher que Rétroviseur, quartet vrombissant, attaque sa tournée d’automne avec le témoignage engageant d’un live enregistré pour Jazz à la Villette en 2008 qui vient de voir le jour. Tous issus du Conservatoire de Paris, les quatre jeunes membres du groupe (Yoann Durant au sax, Fanny Lasfargues à la contrebasse et Stefan Caracci au vibraphone) réunis autour du batteur Yann Joussein, qu’on a pu parfois entendre avec Marc Ducret et les Belges d’Aka Moon, reflètent bien le haut degré de créativité de la scène jazz française actuelle. Vive allure et dérapages contrôlés, échos rock et échappements noisy, difficile de ne pas évoquer la science lyrique du Masada de Zorn, autant que l’alternatif dissonant de Sonic Youth, dans la matière sonore soudée en écriture collective.

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JAZZMAGAZINE-JAZZMAN, "Révélation!", Franck Bergerot, octobre 2010
Rétroviseur, "Live at Jazz à la Villette"
c'était le 7 septembre 2008, dans la salle de la Cité de la musique pour Jazz à la Villette en première partie de L'oeil de l'éléphant autour des photos de Guy Le Querrec. Rétroviseur, c'est Yann Joussein, scénariste de ces musiques au fort pouvoir narratif qu'il conçoit comme de précises trames offertes aux cheminements collectifs de ses comparses, ponctuées ici et là de motifs abstraits ou de ritournelles enivrantes, traversées de grooves minimalistes ou de sonorités brutes froissées en architectures tan- tôt fragiles, tantôt massives, parfois les deux. Fanny Lasfargues participe des aspects les plus massifs, avec un timbre profond qu'elle altère ici et là en sonorités post-industrielles. Le fragile, c'est ce que Stéphan Caracci édifie avec la présence discrète et attentive qu'on lui connaît dans tous les contextes où contribuent ses mail- loches. Et puis ll y a le vif.argent du saxophone dont Yoann Durant détourne les usages et les productions sonores, aimant jouer de la "préparation" de I'instrument (comme on prépare un piano) et de la spatialisation par une agitation scénique hélas ineffective sur cet enregistrement. celui-ci est court, 33'59, la durée du concert du 7 septembre, mais il restitue la courbe à rebondissement d'une dramaturgie sans temps mort dont on retrouve la trace avec émoi. À suivre en public sur le réseau Jazz Migration de I Afijma qui soutient le groupe tout au long de I'année 2010 (le 29 septembre à Dijon au Tribu Festival, Ie 12 octobre au Jazzèbre de Perpignan, le I novembre aux Rencontres de Nevers, le 11 novembre au Jazzdor de Strasbourg, le 11 décembre au Djazzbistro de Saint-Claude).

retroviseurretroviseur@gmail.com
myspace.com/troviseur

Collectif COAX

Coopérative de musiciens